HISTORIQUE LE TELAGH 1

Free counter and web stats

TELAGH 2008 PAR Google Earth

TELAGH 2008 Par Google Earth comme si vous y étiez .


Cliquez sur le lien suivant :

http://www.panoramio.com/map/#lt=34.783549&ln=-0.572619&z=2&k=1&a=1&tab=1

Faites monter le curseur pour zoomer .

Servez vous des flèches pour vous déplacer .

Plan      Satellite    Mixte

LE TELAGH - CREATION

Le village du Telagh crée par le Général de Cérès
en 1879 fut à l'origine d'un camp de Spahis dépendant
du cercle militaire de Daya qui deviendra Bossuet.
Au début l'Abbé Destrès, curé de Daya assura le service
du Telagh,comme annexe de sa paroisse .
voir la suite ....

Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH  CREATION

LES  SPAHIS  EN  ALGERIE

Les spahis en Algérie
Ces cavaliers recrutés par Youssouf sont d'abord appelés « Mamelouks », puis deux ans plus tard « Spahis ». Leur existence est officialisée par trois textes législatifs :

  une loi de 1831 autorise les généraux commandant les pays occupés à former des corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers. C'est la première consécration des tirailleurs, spahis et légionnaires.
  l'ordonnance du 7 décembre 1841 créé un corps unique de cavaliers indigènes. Est ainsi régularisé leur emploi depuis plus de dix ans par le corps expéditionnaire français en Algérie
  l'ordonnance du 2 juillet 1845 crée trois régiments de spahis :

* le 1er régiment de spahis algériens à Alger ; * le 2ème régiment de spahis algériens à Oran ; * le 3ème régiment de spahis algériens à Bône .

Ces formations se couvrent de gloire dans la quasi-totalité des combats qui émaillent la conquête de l'Algérie et contribuent largement au succès des armes de la France.

Citons leurs principales victoires :

* Constantine en 1836 et 1837 ; * Les Portes de fer en 1839 ; * Le Collo en 1843 ; * La prise de la smala d'Abdelkader en 1843 ; * La bataille d'Isly en 1844 ; * Les Aurès en 1846 ; * La prise de Zaatcha en 1849 ; * La prise de Laghouat en 1852 ; * Le Hodna en 1864 ; * La Kabylie en 1871.

Les spahis hors d'Algérie 1880 - officier de spahis algériens 1880 - officier de spahis algériens

Né en Algérie, le modèle spahis est repris ailleurs par l'armée française :

En Crimée , en 1854, où Yousouf est chargé de mettre sur pied des escadrons de cavaliers autochtones ;

* en Tunisie, où le 4ème Spahis est formé le 1er octobre 1886. * au Maroc, avec la participation d'escadrons algériens à l'expansion française, puis avec la création, en 1912, de dix escadrons de spahis formés avec les tabors de cavalerie du Sultan du Maroc * au Senegal, avec une esquisse en 1843, puis une participation effective aux opérations de pacification de 1872 à 1881 ; * et aussi au cours de l'expansion coloniale de la III ème République où des unités algériennes et marocaines prennent une part active aux campagnes d'Extrême-Orient, d'Afrique et de Madagascar.

Extrait du site
http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1259

SPAHIS 1852-1870

Spahis entre 1852 et 1870
Ils se payent sur le terrain en pillant les lieux où ils interviennent et, une fois l'opération terminée, rejoignent leurs tribus d'origine.
Le Dey d'Alger, destitué lors de l'arrivée des Français, dispose de « Sibahis », turcs en grande majorité. Se trouvant sans emploi, ils se rangent en 1830 sous la bannière de Youssouf (1)qui en fait des troupes efficaces et redoutées, contribuant à la conquête de l'Algérie. Le mot, déformé par la prononciation française, devient SPAHI (à noter : le « P » n'existant pas en arabe , il se prononce sBahi).

Extrait du site
http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1259

LE TELAGH - HISTORIQUE DE LA COMMUNE

LE TELAGH ,la Commune du Telagh crée en 1882
Chef Lieu de Daira depuis 1957 garde toujours son
nom " Telagh " ,d'une superficie de 374 km2 est
composée de trois Centres
TELAGH    chef lieu de commune MERINE AMALZA.

Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH HISTOIRE DE LA COMMUNE

LE TELAGH - CREATION 1

En 1858, le 2éme régiment de spahis (ou cavalerie indigène) stationné à Boukhanéfis, a reçu par autorisation du ministre de la guerre français de l'époque: le maréchal Vaillant, une étendue de 1456 hectares de terres dénommées: "Terres de l'Oued de Télagh": Nom d'origine berbère, et non d'origine turc, (Contrairement aux écrits de l'ancien maire français Cambon Etienne).
Les linguistes affirment que les noms et toponymes les plus anciens sont ceux des cours d'eau et des montagnes, et que la plupart d'entre eux doivent remonter à la plus haute antiquité. Cependant, l'évolution des langues et les altérations qu'elles subissent de la part des générations qui se succèdent, font qu'il nous très difficile aujourd'hui d'en saisir le sens, et ce malgré nos diverses sources de recherche :

Talxemt: Non d'un village aurésien, la racine LGHM, se trouve dans un certain nombres de lieux:
  • Tilghemt dans le Mzab.
  • Télaghma: Nom d'une tribu au sud de Constantine.
Voilà l'essentiel de ce que nous avons pu réunir comme renseignements sur la toponymie de ce lieu. Comme on le voit, les sources sont limitées et ne nous apprennent pas grand chose.
Des quelques renseignements que nous possédons sur ce sujet, il ressort que la zone était inhabitée avant l'implantation du poste militaire français, et que Telagh ne sera connu des tribus de la région qu'a partir de l'installation des colons sur l'oued dont il prendra le nom.
La zone était fortement boisée (chênes verts, lentisques, broussailles basses de toutes nature), et infestée de bêtes sauvages... Les grands fauves tenaient une place respectable dans ce concert d'animaux, et parmi eux, les panthères et les lions.-
Léon Adoue cite l'histoire merveilleuse d'un des derniers Nemroud indigènes de la région:
" Demouche avait tué dans sa vie 84 lions et une trentaine de panthères; le Dey, pour dernière récompense, l'avait nommé caïd de sa tribu". Cela se passait donc avant l'arrivée des militaires français mais pour les besoins de la cause, il fallait que ces fauves existassent encore !;6Le génie militaire construisait immédiatement tous les bâtiments nécessaires destinés à recevoir ce régiment et assurer l'administration de leurs terres et la surveillance de la région.
Bientôt s'élevèrent des logements et bureaux pour les officiers gradés, des baraques pour les sous officiers, des écuries pour les chevaux. Les spahis logeaient sous les tentes.-
Le poste militaire du Télagh avait pour mission de garder la route conduisant à Bossuet, ou se trouvait la bureau arabe.
"En regardant bien la carte de la région, on s'aperçoit alors que Dhaya était le point de passage obligé et traditionnel des nomades vers les hautes plaines steppiques et le Sahara.-
Au cours de la période allant de 1850 à 1880, sont alors crées officiellement les centres de colonisation de:
  • Ténira : agrandi en 1879 puis en 1880.
  • Magenta : en 1870
  • Mercier Lacombe : en 1874
  • Dhaya et Lamtar : en 1875
  • Télagh : en 1880
  • Tabia : agrandi en 1880
  • Teghalimet et Slissen : en 1881.
De 1858 à 1879, seuls quelques commerçants et débitants de boissons étaient venus s'installer autour des bâtiments occupés par le régiment.
C'est vers le début de 1880 que les premiers colons commencèrent à arriver au Télagh, les terrains autour du cantonnement n'étaient pas défrichés, seuls quelques clairières étaient ensemencées et de petits jardins mis en état et entretenus par les militaires.
Grégut est le premier colon qui en janvier 1880 fut mis en possession de sa concession, il resta seul jusqu'à vers la fin de l'année ou d'autres arrivèrent.-
En 1881, les spahis se portèrent en avant abandonnant aux colons les quelques installations qu'ils avaient crées, seul un sous officier et quelques militaires chargés de faire la police restèrent


En 1882, la commune mixte fut crée, Ximeres et deux adjoints en prirent l'administration et s'installèrent dans les bâtiments laissés vacants par les militaires.
C'est en mai 1904 que le centre du Télagh fut détaché de la commune mixte et érigé en commune de plein exercice avec une superficie de 13.981 hectares (décret du 06 octobre 1903). Son premier maire fut Norbert.
Depuis le Télagh a prit une importance toujours grandissante, grâce à une impulsion donnée par son maire Cambon Etienne, élu en 1919.
La superficie de la commune est passée de 13.981 hectares à sa formation à 17.056 hectares.-

NAISSANCE DU VILLAGE:
L'emplacement que devait occuper le village (un glacis selon l'appellation officielle et courante) et les environs immédiats formaient une zone marécageuse le long de l'oued de Télagh.
En observant la carte de la région, on s'aperçoit que l'oued qui lui a donné son nom s'écoule dans l'axe Sud-nord.
Les quelques maisons que les premiers colons européens avaient bâties en bordure du cantonnement vont se multiplier et les constructions s'étendre vers le nord.
Les services du génie militaire et les entrepreneurs privés avaient réalisé différents ouvrages, notamment :
  • Une école communale (1903)
  • La mairie en 1935, d'un style original.
  • La cave Coopérative, des docks silos pouvant emmagasiner de 35 à 45.000 quintaux de céréales.
  • L'hôtel des postes en 1951 (avances de la commune 17000.000 f).
  • Le stade municipal en 1952 (2000.000 f).
  • L'hôtel des finances.
  • Des H.L.M, logement de l'inspection des services de l'élevage, l'église, ... .
  • L'entourage des places publiques et cimetières.
  • L'aménagement des nombreux quartiers.-
Parallèlement à ces réalisations, des travaux de canalisations furent pour alimenter le village en eau potable. Quelques bornes fontaines furent placées en quelques endroit du village, ainsi que des réverbères (lanternes) pour l'éclairage des rues, qui se faisait à l'époque à acétylène (hydrocarbure non saturé).-

Depuis leur installation, tous les conseillers municipaux qui se sont succédès, ont déployé des activités intenses. En une décennie, ils ont réussi à faire du petit village, une petite ville qui prenait de plus en plus d'importance.
L'urbanisation et l'installation des services administratifs, eurent pou conséquence le développement du commerce dans la localité. Les boutiques, les cafés, les débits de boissons etc... devenaient de plus en plus nombreux. Les statistiques de 1957 résument et apportent un peu plus de précisions sur cette évolution.-


QUELQUES ARTÈRES DU TELAGH

ANCIENS NOMS -----NOUVEAUX NOMS
Boulevard National :  Bd Larbi Ben M'hidi
Boulevard de Saida:  Bd Quievreux de Quievrain
Rue de la République:  Bd Mohamed Khemisti
Chemin des Dames:  Rue Belghezli Tayeb
Rue de l'Oued :  Rue Colonel Amirouche
Rue Marceau :  Rue Debbagh Yahia
Rue Clébar:  Rue Marek Mohamed
Rue de Carcassone:  Rue Lieutenant Zerrouki
Rue de Narbonne:  Rue Sergent Kaddour
Avenue de la Somme:  Avenue Berkane Daoud
Rue de la Marine :  Rue Sini Mohamed
Rue de Nancy:  Avenue Rakib Mahiedine
Avenue des Flandres:  Avenue Abd El Razak
Rue de Lyon :  Rue Mokhtari Ali
Rue de Chicago :  Rue Bernamedj Abderrahmane
Village Zaater:  Rue Si Yacine
El Guetna :  Cité Sidi Ahmed

  • AIN EL HALLOUF : (actuellement Ain Nour) Le nom a été donné à cette source à cause des bandes de sangliers qui venaient s'y abreuver avant la création de la fontaine et de l'abreuvoir qui porte ce nom.-
*- La source d'eau vive d'El Hakem qui se trouva au bosquet a disparu, il n'y'a pas longtemps.-

Dans le bosquet, qui était jadis nu, une source d'eau fraîche et abondante fut captée pour servir à l'alimentation des habitants.
Des barrages construits en bordure de l'oued de Télagh permettaient de conserver l'eau nécessaire à l'abreuvement des animaux. C'est à cette époque que furent plantés de beaux arbres.
Quelques années après la grandeur de ce lieu donnait une physionomie rare parmi les paysages de la région, et elle enfermait de secrets de beauté dans les contrastes multipliés dans les effets sont assez larges pour saisir les âmes les plus froides.-
A juste titre c'est un endroit très apprécié de la population qui venait y trouver la fraîcheur dans une promenade plaisante et un agréable repos à l'abri des rayons cuisants du soleil d'été au milieu de grands arbres et dans la verdure qui le pare.-
La fraîcheur embaumée des brises d'automne, la forte senteur des arbres s'élevaient comme un nuage d'accents et enivraient les admirateurs. Les différentes espèces d'oiseaux faisaient rendre à ce lieu une suave, une sourde mélodie qui frémissait dans les airs.-

La population du Télagh est passée de 82 (création) à 4507 habitants (statistiques 1952) :
POPULATION AGGLOMÉRÉ ÉPARSE TOTAL
Européenne 1127 870 1997
Musulmane 1635 875 2510
Total 2762 1745 4507
Densité: Européens:11km² - Musulmans:15km².

LES ORIGINES:
*- La majorité de la population musulmane provient des tribus de la région : Ouled Balagh, Béni Mathar, Djaafra,Ouled Sidi Yahia, M'hamid, Ouled Sidi Ali Belkherradj, Ouled Obeid, Médiona, Djemamaa, Ouled Sidi Khelifa, Hemeyan, Angad, Oued Sidi Cheick...; d'autres (une minorité) venaient d'assez loin: Maroc, Kabylie, Tlemcen, Relizane ... (ils sont jardiniers, artisans,commerçants, tisserands, cordonniers, appariteurs ...). Ce sont des gens de classes et d'origines différentes.
*- Le nombre des européens été en augmentation grâce à l'arrivée des français du Midi Pyrenéen.
*- Les espagnols étaient trois fois plus nombreux que les français de souche.
*- Les israélites étaient inclus avec les français (naturalisés français par décret du 24 octobre 1870).


ÉTIENNE CAMBON:
Né le 05 octobre 1876 à Montpellier (Herault). Maire du Télagh, agriculteur, viticulteur, arrivé en Algérie en 1891 avec ses parents, il s'installe au Télagh en 1903. En 1919, il est élu maire, sous sa municipalité ont été édifiés: L'école de filles, la mairie, la poste, le stade , la grande place,... les trottoirs ont été élargis et améliorés, le percement de la montagne de Bossuet avait été entrepris pour permettre l'alimentation du village en eau potable.
De 1946 à 1951, il était le vice président du conseil général d'Oran.

PIERRE BERNABEU
Entrepreneur de travaux publics. Né à Télagh le 15 décembre 1907, simple manoeuvre, ouvrier maçon, il a fondé une entreprise en 1933, élu conseiller municipal avec la liste Cambon en 1947. Il avait acquit une propriété rurale en 1949 de 180 hectares, puis en 1951, une deuxième propriété en bordure du village, il fit construire une splendide villa.
En 1952, pour quelques voix seulement, il n'a pas été élu maire.

CLAUDUIS DE FRANCE:
Secrétaire de mairie, né le 21 juin 1886 à Dom pierre Sur Besbre (Allier), arrive
au Télagh en 1931, correspondant de "l'écho d'Oran".

ROBERT LACHEZE:
Médecin de la santé, né le 17 mai 1916 à Paris, arrive au Télagh le 03 février 1946, il avait la sympathie de la population, passionné pour l'aviation civile, il était le vice président de l'aéro- club de Sidi Bel Abbés.

FILLOL ALBAN ROBERT:
Receveur des contributions diverses au Télagh. Né le 22 mars 1913 à Agen (Lot et Garonne) arrive au Télagh le 15 octobre 1935.
L'apport gratuit de matériaux de construction a permis l'aménagement du stade et la construction de la colonie de vacances de Notre Dame des Monts.

CLÉMENT KALFON:
Commerçant au boulevard de la république au Télagh. Né le 12 juin 1892 à Sidi Bel Abbés. âgé de trois ans, il arrive avec ses parents au Télagh. C'est l'un des premiers commerçants installés au Telagh , il était conseiller municipal avec la liste Cambon.

JEAN FRANCOIS FAUCHEZ:
Né le 18 septembre 1894 à Télagh, agriculteur, deuxième adjoint de la municipalité de Parmentier (Sidi Ali Boussidi: actuellement). Son père était forgeron au Télagh.

GEROME FERNANDEZ:
Né le 26 mars à Télagh, agriculteur. après s'être fixés à Deligny (Zérouala: actuellement) ses grands parents viennent ensuite au Télagh en 1877.-


Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH Création 1

LE TELAGH - CREATION 2

Télagh, ville du nord-ouest de l'Algérie, chef lieu de Daira (Arrondissement) depuis 1957.
Située à une cinquantaine de kilomètres au sud du chef lieu de la wilaya (Département):Sidi Bel Abbes, et une centaine de kilomètres à vol d'oiseau de la mer.
Au centre d'une grande région agro-pastorale, Télagh est un important marché des productions agricoles, d'élevage et sylvicoles des Dairates (Arrondissements) et communes du territoire pour lesquelles la ville exerce également des fonctions de services.
Elle a cependant vu se développer des industries à partir de la fin des années 1970, en partie grâce au programme spécial de développement.
La région du Télagh, compte cinq Dairates (Arrondissements) et dix sept communes,correspond à peu prés aux limites administratives de l'ancienne Daira, (qui elle ambitionne et convoite, seront réunis dans la future wilaya (Département) :
  • TELAGH : Télagh, Teghalimet (Tirman), Mezaourou (Rochambeau), Dhaya (Bossuet).
  • MERINE (ZEGLA) : Merine, Oued Taourira, Tefessour, Taoudmout.
  • MOULAY SLISSEN : M.Slissen, El-Hacaiba (Magenta), Ain Tindamine.
  • RAS EL-MA (BEDEAU): Ras El-Ma, Oued Sebaa, Radjem Demouche (Crampel).
  • MARHOUM : Marhoum, Bir El H'mam, Sidi Chaib.
Son territoire est bordé :
  • Au nord par les anciennes Dairates de Sidi Lahcen et Sfisef (wilaya de Sidi Bel-Abbes).
  • A l'ouest par la wilaya de Tlemcen).
  • A l'est par la wilaya de Saida.
  • Au sud par la wilaya d'El Bayadh.-
Le climat de la région est semi-aride frais à froid.
La continentalité augmente du nord au sud,en relation avec l'orographie et l'éloignement de la mer.
  • Les températures moyennes annuelles sont de l'ordre de 13 à 16°.
  • Les températures moyennes mensuelles varient de 5° en janvier à 24° en août.
  • Les gelées sont susceptibles de survenir de septembre à mai. En année moyenne on observe des gelées blanches: 15 à 20 jours par an de novembre à avril.
  • La neige persiste en moyenne pendant 20 jours par an sur les reliefs au dessus de 1000 mètres.

La région est caractérisée par une pluviométrie moyenne annuelle d'environ 400 mm (de 350 à 400 mm suivant les stations). Elle dépasse rarement ce dernier chiffre. Les mauvaises années sèches, elle peut descendre jusqu'à 200 mm. Parfois bonnes et mauvaises années se succèdent. Ces années sèches existent donc avec leurs répercussions négatives sur l'agriculture de la région.
  • Il pleut de 50 à 80 jours par an. Les pluies tombent surtout en hiver, de novembre à février mais la pluviométrie persiste du maxima secondaires d'automne et de printemps, liés généralement à des précipitations orageuses violentes.
  • La grêle est assez fréquent et occasionne pratiquement chaque année d'importants dégâts aux cultures. - Les mois secs sont essentiellement juillet et août.

CLIMAT ET POTENTIALITES AGRICOLES:
Le climat est le facteur naturel le plus contraignant dans la région. Sa continentalité limite fortement la gamme des cultures possibles.
A-) Pour l'agriculture: Les principaux facteurs limitant sont les gelées hivernales, la grêle, la sécheresse et les fortes chaleurs de l'été.
B-) Pour l'élevage: Les contraintes climatiques sont les froids hivernaux et les fortes chaleurs de l'été.
En conclusion: Le climat est de plus en plus dur au fur et à mesure que l'on s'élève ou que l'on s'enfonce dans le sud de la région.-

La région de Télagh, a une altitude moyenne assez élevée.
  • Le point le plus bas se trouve à la limite nord de la région,dans la plaine de Teghalimet (Tirman): 680 mètres.
  • Le point culminant est le sommet du plateau de Dhaya (Bossuet): 1455 mètres.
Si on traverse la région du nord au sud, de Téghalimet au Chott Ech Chergui, on passe des plaines du nord constituant les dernières digitations méridionales de la grande plaine de Sidi Bel Abbes (altitude de 680 à 1000 mètres) aux massifs des monts de Dhaya (altitude de 1000 à 1455 mètres) puis on redescend sur les hautes plaines steppiques, plate forme uniforme d'une altitude de 1200 à 1000 mètres au Chott Ech Chergui.-

On peut dans leur ensemble, caractériser les sols actuellement cultivés dans la région comme des sols peu et moyennement profonds, encroutés, calcaires, de texture plutôt légère, sableuse ou argilo sableuse ou dominent les éléments grossiers: sables, graviers et cailloux.
Pauvres en azote et en acide phosphorique, ces sols renferment assez de potasse et un peu de magnésie, leur capacité de rétention pour l'eau n'est pas très élevée.
Au point de vue agronomique, ils n'offrent aucune difficulté particulière pour les façons culturales.
La toponymie :(discipline géographique étudiant les noms de lieux, leur origine et leur signification) Tafrent (élection, nom de plusieurs lieux). Télagh, Taourira, Tagouraia, Taoudmout, Tefessour, Tatfamen (endroit ou se rassemblent les eaux)... .-
  • Aux plantes : Talma, Magramen (plante qui pousse au bord de l'eau). Tighamen (qui désigne les roseaux)... A chaque fois, on retrouve "amen" : l'eau.-

La région du Télagh se partage en trois bassins hydrographiques:

A-) LE BASSIN DE LA MEKERRA:
La Mékerra prend sa source au sud-est de Redjem Demouche (Crampel) et Ras El Ma (Bedeau). Longue d'environ 250 km.
La Mekerra traverse la région du sud au nord sur 70 km passant successivement à Ras El Ma, El Hacaiba (Magenta) " ou son cours devient définitivement pérennise" Moulay Slissen, Sidi Ali Benyoub (Chanzy) Sidi Bel Abbes et Sig.
La période des hautes eaux se situe le plus souvent en janvier-février mais peut s'étaler d'octobre à mars.
*- D'autres oueds moins importants tels que l'oued de Taourira, de Télagh... prennent leurs sources au mont de Dhaya.
*- Plusieurs nappes phréatiques existent. Par endroit, elles affleurent presque à la surface du sol au point que certains puits creusés n'ont guère plus de 2 à 10 mètres de profondeur. Ils sont nombreux dans la région et servent aussi bien à l'alimentation en eau qu'a l'irrigation des parcelles.

B-) LE BASSIN DE L'OUED EL H'MAM:
Dans ce bassin, les formations jurassiques et crétacées des monts de Dhaya sont à l'origine de ressources en eau très importantes.

C-) LE BASSIN DU CHOTT ECH CHERGUI:
Collecte les eaux de ruissellement et d'infiltration d'un immense bassin de plusieurs milliers de km².-


LA VÉGÉTATION:
Aux deux étages climatiques se partageant la région du Télagh correspondent deux zones botaniques :
  • Au nord : L'ATLAS TELLIEN: La région forestière, limitée entre 850 et 1300 mètres d'altitude, occupe les versants et une partie des plateaux du mont de Dhaya. L'essence principal, le pin d'Alep, à coté on trouve surtout comme essences secondaires: Le chêne vert et le chêne kermès, le Thuya, le Genévrier Oxycèdre.
Le sous bois comporte divers cistes : Des Lentisques, des Filaria, des Arbousiers, du Romarin, du Palmier nain, de l'Alfa, du Diss (Ampélodesmos tenax).-
  • Au sud : LES HAUTES PLAINES STEPPIQUES: Elles sont essentiellement occupées par deux groupements végétaux:
A-) L'Alfa (Stipa Tenacissima).
B-) L'Armoise blanche (Artemisia Herba Alpa).-

L'AGRICULTURE:
LES CÉRÉALES: Blé ordinaire, blé dur, orge, avoine. Principale spéculation agricole de la région. Les zones céréalières sont essentiellement les plaines du nord, les clairières dans les forets, les vallées et bas-fonds des hautes plaines steppiques.
LES FOURRAGES: Produits en secs essentiellement l'avoine fourrage et l'orge en vert.
LES LÉGUMES SECS: Leur culture connaît depuis quelques années une rapide régression.
LES CULTURES MARAICHÈRES: Liées pour la grande partie aux ressources hydriques, n'occupent comparativement aux cultures annuelles qu'une superficie restreinte.
L'ARBORICULTURE: La situation actuelle démontre une progression de plantations d'arbres fruitiers.

L'ÉLEVAGE: Pour les ovins, il s'agit de races locales plus ou moins mélangées entre elles. On trouve surtout la Hamra dans le sud de (Marhoum, Ras EL Ma), la Ghembi dans le nord de la région. En 1964 eut lieu un croisement d'absorption donnant la race antrophile (Mérinos x race locale): race de grand format caractérisée par la présence de laine sur les membres.
L'élevage bovin s'adresse surtout à la race locale.
L'élevage caprin, élevage familial. Les chèvres sont élevées pour le lait destiné à la consommation familiale. Elles servent également de guides aux troupeaux ovins.
Les animaux de trait sont utilisés comme animaux de selle et de bat.
L'aviculture est peu importante; se pratique sous la forme: Achat de poussins d'un jour qui sont fournis par les couvoirs. La production de poulets se fera à raison de deux rotations annuelles par parquet.
l'apiculture est pratiquée de manière traditionnelle et parfois avec des ruches modernes, se localisent uniquement dans les communes du nord de la région.

LES FORETS: La région de Télagh, compte environ 140.000 hectares de forets.
L'essence dominante: le pin d'Alep couvre environ 137.000 hectares, le reste constitue un maquis d'essences secondaires (chêne vert, chêne kermès et le thuya).
Ces forets ont une grande importance territoriale. Les boisements de pin d'Alep ont une valeur économique pour une exploitation en bois d'œuvre et en bois de caissette.
Elles assurent également un apport fourrager non négligeable en années moyennes et vital en années sèches. Elles comportent également dans ses sous-étages de l'alfa, exploitée au même titre que celui des vastes nappes alfatiers de la steppe.-

L'ALFA:
Elle couvre environ 300.000 hectares dont 211.387 hectares dans la steppe et 88613 en sous-étage forestier.
Son exploitation remonte aux phéniciens et aux romains pour la fabrication de cordages de navires. Avant la colonisation française l'alfa était cueilli sur la steppe pour les usages ménagers: rembourrage de coussins, tressages ou vannerie fine.
après la colonisation, il fallu attendre la fin du 19éme siècle pour que l'alfa devienne une plante industrielle grâce à la mise au point du procédé de transformation et son utilisation par les papeteries écossaises, rapidement son commerce prit un grand essor.-

LE GIBIER ET LA FAUNE:
Là, ou il n'y a plus de deux siècles la vue ne rencontrait que lentisques, chênes verts,broussailles basses de toutes natures, s'étendent aujourd'hui des plaines cultivées. La région était infestée de bêtes sauvages... Les grands fauves tenaient une place respectable dans ce concert d'animaux, et parmi eux les panthères, les hyènes et les lions.
Aujourd'hui on y trouve, le lièvre, la perdrix, la tourterelle, la palombe, la gazelle, le chacal,le renard et le sanglier.-


Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH Création 2

LE TELAGH 1938  Par  CLAUDUIS  DEFRANCE  en 1938

COMMUNE DE TELAGH PLEIN EXERCICE.
    ARRONDISSEMENT DE SIDI BEL ABBES .
    DEPARTEMENT D'ORAN . 
SON AVENIR - SA SITUATION - SA TRANSFORMATION .

En 1858, la Smala du 2éme Régiment de Spahis reçut, par autorisation du Ministre
de la Guerre de l'époque ,le Maréchal VAILLANT, une étendue de 1.456 Hectares de terres dénommées " Terres de l'Oued Télagh " ( Origine du nom de " Le TELAGH " donné par la suite à la Commune actuelle.
Le Génie militaire construisit immédiatement tous les bâtiments nécessaires destinés à recevoir cette Smala et assurer l'administration de leurs terres et la surveillance de la région ; bientôt s'élevèrent les logements pour les Officiers, les
gradés et de bureaux , des logements et des bureaux pour les Officiers du Génie, des baraques pour les sous-officiers et des écuries pour les chevaux furent construits immédiatement après .
Quelques vestiges de ces constructions subsistent encore dans le centre du village .Les Spahis logeaient sous la tente .
Le poste Militaire du Télagh avait pour mission de garder la route conduisant à
Daya ( Bossuet actuellement ) ou se trouvait le Siège du bureau arabe .
De 1858 à 1880 ,seuls quelques commerçants et débitants de boissons étaient venus s'installer autour des bâtiments occupés par la Smala.
C'est vers 1880 que les premiers Colons commencèrent à arriver au Télagh, les terrains autour de la Smala n'étaient pas défrichés, seules quelques clairières étaient ensemencées et quelques jardins mis en état et entretenus par les Militaires
pour la fourniture des légumes nécessaires à la garnison.

                                        $$$$$$$$$$$$$$

Dans le bosquet ,qui était absolument nu à ce moment là une source d'eau pure et fraîche fut captée pour servir à l'alimentation des habitants, cette source subsiste encore et une eau limpide et abondante n'a cessé d'y couler.
Des barrages construits en bordure de l'Oued Télagh et encore visibles actuellement permettaient de conserver l'eau nécessaire à l'abreuvoir des animaux .
C'est à cette époque que furent plantés également les beaux arbres qui subsistent encore dans le bosquet et en font une promenade fraîche et ombragée.
Le premier Colon qui en Janvier 1880 fut mis en possession de sa concession fut
Monsieur GREGUT. Il resta seul jusque vers la fin de l'année ou d'autres arrivèrent.
En 1881 ,les Spahis se portèrent en avant abandonnant aux Colons les quelques installations qu'ils avaient créées, seul un sous-officier et quelques hommes chargés de faire la police restèrent à Télagh .
En 1882 , la Commune Mixte fut créée , Monsieur XIMENES et deux adjoints en prirent l'administration et s'installèrent dans les bâtiments laissés vacants par la Smala .
C'est en Mai 1904 que le centre du Télagh fut détaché de la Commune Mixte et érigée en Commune de Plein Exercice avec une superficie de 13.981 Hectares ,son
premier Maire fut Monsieur NORBERT .
Depuis le centre du Télagh a pris une importance toujours grandissante. Sa superficie est passée de 13.981 Hectares à sa formation à 17.156 Hectares .
Sa population de 82 habitants à sa formation est passée à 4.507 dont 1.600 Européens et 2.907 Indigènes . 
Le Télagh situé à 897 mètres d'altitude, entouré de bois de pins en font un centre
au climat très sain et recherché. Les hivers y sont durs et secs , l'été , la chaleur est supportable , les soirées et les nuits sont fraîches .

                                        $$$$$$$$$$$$$$

La population y reçoit en abondance une eau fraîche et de très bonne qualité .
Malheureusement les calamités atmosphériques n'épargnent pas les récoltes qui tous les ans ont à souffrir des siroccos , des gelées tardives ou de la sécheresse.
Les terres sont superficielles et maigres , les céréales qui y sont cultivées avec le plus de succès sont le blé tendre environ 4.000 Hectares et 35.000 quintaux de rapport moyen.
L'orge environ 800 hectares avec 6.000 quintaux .
L'avoine environ 1.500 hectares avec 14.000 quintaux .
Environ 800 hectares sont plantés en vigne qui rapportent environ 6.000 Hectolitres les années moyennes .
Les autres plantations y viennent difficilement et sont d'un rapport insignifiant .
L'élevage du mouton n'est pas très important , il y a lieu de compter environ 3.000
ovins qui peuvent produire une moyenne de 5.000 kilos de laine .
Grâce à l'impulsion donnée à ce centre par l'activité intelligente de son Maire  ,
Monsieur Etienne CAMBON élu en 1919, son esprit d'administrateur et de réalisateur accompli l'embellissement du Télagh et son importance économique de
par sa situation géographique au centre des Hauts Plateaux , se développe journellement , c'est ainsi que viennent de s'édifier une superbe cave coopérative qui rendra d'inappréciables services aux viticulteurs de la région , et des docks silos pouvant emmagasiner de 35 à 45.000 quintaux de blé qui sont une source d'économie et d'une grande commodité pour les céréaliers cultivateurs.
Une Mairie très bien conditionnée et d'un style original qui fait l'admiration de tous les visiteurs, ainsi qu'une agréable Justice de Paix aux bureaux confortables
viennent d'être édifiées .
Un projet Municipal est également à l'étude pour ce qui concerne l'embellissement de la ville par l'aménagement d'un jardin public, la construction d'un Hôtel des Postes, l'aménagement des nouveaux quartiers etc ....
 
                                          $$$$$$$$$$$$$$

Le bosquet, entourant l'Oued Télagh ,aux abords immédiats du village , en font une promenade délicieuse par sa fraîcheur au milieu des grands arbres et dans la verdure qui le parent, c'est un endroit justement apprécié de la population qui vient y trouver la fraîcheur dans un agréable repos à l'abri des rayons cuisants des chauds soleils d'été.
Le Télagh est appelé à devenir un centre important d'affaires, sa situation du reste ,à plus de 50 kilomètres de centres importants tels que Sidi Bel Abbés , Saida etc.. lui font une obligation de se développer de façon à devenir un centre d'affaires et d'approvisionnements pour les populations laborieuses qui l'entourent .

        Télagh  Le 06 Avril 1938

        CLAUDUIS DEFRANCE:
Secrétaire de mairie, né le 21 juin 1886 à
Dom pierre Sur Besbre (Allier), arrive
au Télagh en 1931, correspondant de "l'écho d'Oran".

 
Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH 1938

LE TELAGH - Attaque Car ARNAL 1956

Le 4 juin 1956 un petit convoi de tirailleurs retourne vers Slissen venant de Tedjemount. Au lieu-dit "Akba Beïda" il tombe dans une forte embuscade dressée par de nombreux Fellaghas. La surprise joue. Le bilan est lourd: une vingtaine d'hommes tués ou disparus dont deux officiers et un garde forestier européen qui avait volontairement accompagné le détachement pour effectuer une reconnaissance du terrain. C'est l'embuscade la plus tragique de la région; la seule, en fait, réussie par les rebelles dans ce secteur pendant toute la guerre d'Algérie.
Les doutes sont malheureusement levés. Il y a bien présence de rebelles qui s'infiltrent depuis la chaîne de montagnes des Beni Smiel de la région de Tlemcen-Maroc.
Les conséquences vont, hélas, être graves. L'armée faute d'effectifs suffisants, ne peut maintenir une unité complètement isolée au centre de la plaine de Tedjmout qui est tributaire pour son ravitaillement en eau, de liaisons à plus de vingt km! Elle décide, vers la mi-juin, de retirer la compagnie de Tirailleurs et, conséquence directe, la première SAS qui est implantée en plein djebel dans la maison forestière de Goubirat, à une dizaine de kilomètres de Tedjemout.
On replie donc l'unité militaire et la SAS, mais la population musulmane reste! Cette population, but essentiel de ce genre de guerre, se voit brutalement isolée, en pleine montagne, abandonnée à son triste sort. Les rebelles, eux, sont présents, surtout la nuit. Ils vont immédiatement accentuer leur pression. Ils exigent des recrues, s'appuyant sur une propagande, bien facilitée par ce qui vient de se passer! moins d'une vingtaine d'hommes partent avec les rebelles.
Le 5 juillet (1956) nouvelle manifestation spectaculaire des fellaghas: dans la nuit ils assassinent l'ancien garde champêtre du douar et sa femme, à coups de hache! Ils incendient le chantier de l'école en cours de construction qui était à un stade bien avancé de réalisation (deux classes et un logement d'instituteurs). La population musulmane vit dans une ambiance de crainte perpétuelle, prise entre les exigences des rebelles et les réactions des unités françaises qui effectuent des opérations de jour pour se manifester et tenter d'accrocher les bandes de Fellaghas. Les rebelles effectuent d'autres raids rapides dans la région, venant toujours de leurs bases du Tlemcenois, au cours des semaines suivantes.
Au cours de l'un d'eux, ils effectuent une attaque spectaculaire: l'incendie du car Télagh-Zegla en direction de Saïda. C'est une zone située à plusieurs dizaines de kilomètres à l'Est de Tedjemout. C'est à notre connaissance le premier attentat sur la population civile sérieux dans la région. Le véhicule de transport en commun assure à jours fixes la liaison commerciale sur la route de Telagh -Saïda qui parcourt une région peu peuplée, souvent boisée. Il part en début d'après-midi. A son bord, un chauffeur européen, aidé par le graisseur, un jeune Musulman qui effectue diverses tâches d'entretien et de contrôle. Les passagers sont tous musulman. Après Zegla, en direction du douar Tefessour, le chauffeur voit un barrage de gens armés qui paraissent être des militaires. Il stoppe. Il se trouve face à face avec plusieurs rebelles, d'autres étant camouflés sur les abords de la route. Ils font descendre les voyageurs, contrôlent leurs identités et fouillent rapidement le véhicule. Ils ordonnent aux Musulmans de s'éloigner et entraînent le chauffeur européen vers la forêt. Leur intention ne fait pas de doute: ils vont le tuer! Dès l'arrêt du car, le jeune Musulman, compagnon de travail du conducteur est intervenu verbalement auprès des assaillants pour leur demander de le ménager. Se rendant compte que, malgré ses efforts, ils veulent l'abattre, il n hésite pas: il se jette à leurs pieds et, en pleurant, les supplie de lui faire grâce. La scène dure plusieurs minutes. Après hésitations, ils finissent par le libérer. Le temps presse. Ils incendient le car et fuient dans la forêt toute proche.
Nous évoquons cette scène pathétique car si nous ne devons pas oublier les atrocités innombrables commises par les Fellaghas, sur des Européens et des Musulmans, nous ne pouvons passer sous silence l'attitude d'un nombre appréciable de Musulmans qui de manière directe ou indirecte, ont permis de sauver la vie de leurs concitoyens européens, tout au long de cette guerre, malgré les risques encourus !
La destruction du car de voyageurs, au delà de Zegla, marque un tournant dans l'évolution de la situation. Les Fellaghas ont, en plein jour, arrêté sur une route importante, un moyen de transport en commun et l'ont détruit. L'action a duré probablement moins dune demi-heure (par chance aucun véhicule n'a transité sur cette route à ce moment là). Elle prouve que des groupes de rebelles sillonnent la région, impunément. Cette succession de fait provoque un changement brutal dans l'ambiance de la région. On passe, en quelques semaines, de la relative tranquillité, où les nouvelles alarmantes étaient données par la radio et les journaux à l'inquiétude pour effectuer le moindre déplacement hors de son village ou de son lieu de travail!

D'après Guy Vincent Képi Bleu.

Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH Attaque Car Arnal 1956

MONUMENT AUX MORTS LE TELAGH - L' INAUGURATION LE 25 MAI 1924

Un Grand Merci à Daniele NOLL née ALONZO qui m'a adressé cette
coupure de presse du journal " LE  MUTILE  DE  L' ALGERIE " concernant
l'inauguration du Monument Aux Morts du TELAGH en date du
25 MAI 1924 et dont la statue en bronze représente un Poilu.


LE MUTILE DE L'ALGERIE

AUX GLORIEUX MORTS DU TELAGH

  L'inauguration du monument élevé à la mémoire des glorieux enfants
du Télagh morts pour la France,a été le 25 Mai 1924 dans cette coquette
commune, l'occasion d'une imposante cérémonie patriotique.
  Cette fête du Souvenir pieux dû à ceux qui se sont immolés pour la
Patrie, était placée sous la Présidence d'honneur de M. Gasser , sénateur
d'Oran ; M le Général commandant la Division d'Oran ; MM. Petit et
Roux-Fressineng, députés d'Oran,M. Ferlet, Préfet du département
d'Oran.
  Dès 10 heures 30 les autos avaient amené en grand, nombre les notabilités
et les sociétés des localités environnantes et le cortège se mit
aussitôt en marche pour se rendre à l'emplacement où se dressait le
monument, représentant un poilu, plein de vie, brandissant d'une main
un fusil et de l'autre un drapeau.
  Cette superbe allégorie est due au ciseau du talentueux sculpteur,
M.Gonzalez Louis, de Tlemcen, auquel vont toutes nos félicitations.
  Nous n'aurions garde d'oublier le camarade Pastor pour le soin qu'il
a employé à décorer le monument.
  Dans l'assistance qui se presse au pied de la statue, nous remarquons
M. Cambon Etienne, Maire du Télagh; MM. les Conseillers généraux
et délégués financiers ; la Commission du monument composée
de MM. Garlaud Louis, président : Kalfont Clément ; Cathala
Albert et Marioni Albert ; MM. Mégias, délégué de l'Office départemental
des mutilés et veuves de guerre du département d'Oran et Bollux Basset,
président et délégué des mutilés d'Oran; M.le docteur Lamande, président
de la société des mutilés et réformés de Sidi-Bel-Abbès avec drapeau ; M. Vacher;
président de la Société ,des Médaillés militaires de Sidi-Bel-Abbès,avec drapeau ainsi qu'une foule immense venue de toute part pour rendre un suprême Hommage aux glorieux enfants dont les noms sont incrustés dans le marbre du monument.

  A 11 heures, les élèves de l'école
de garçons du Télagh entonnent des chants patriotiques. La Légion
Etrangère exécute ensuite la "Marseillaise" , écoutée dans le
plus grand recueillement.
  La Commission remet alors le monument au Maire de la Commune.
Les élèves de l'école des filles duTelagh chantent alors de
nouveaux airs patriotiques.
  La cérémonie continue pour la remise de la Médaille militaire par le
Général de Division aux camarades Tanchot Victor, Bensimon Charles
et Gabaron Jean.
  La musique de la Légion Etrangère exécute ensuite une marche
funèbre dont les accents rendent encore plus solennelle cette imposante
cérémonie.
  M. le Maire du Télagh remercie,en termes émus, la nombreuse assistance de l'hommage rendu aux héros de la commune et promet de
veiller avec un soin jaloux au monument qui lui est confié.
  C'est ensuite le discours de MM. Mégias, délégué de l'Office départemental
d'Oran; de M. le délégué des mutilés d'Oran ; de M. Renaud délégué financier de M. le Président des Mutilés de Sidi-Bel-Abbes; de M. le Préfet d'Oran et de
M. Gasser,sénateur du département d'Oran.
  Les enfants des écoles reprennent leurs chansons..
  Le clergé du Télagh et le Grand
Rabbin d'Oran, bénissent alors, successivement le monument.
  La « Marseillaise » retentit encore,plus solennelle et l'appel des
glorieux morts termine la cérémonie.
  Un grand banquet au marché couvert suivit la cérémonie. Par une attention
des plus délicates, M. le Maire avait convié les mutilés du Telagh et des environs à
un vin d'honneur.
  Les habitants du Telagh conserveront longtemps le souvenir de l'hommage
rendu à leurs chers morts. Ils remercient la Commission du monument, les instituteurs et institutrices qui ont prêté leurs concours à cette cérémonie et en général tous ceux qui ont contribué à la rendre grandiose .

De notre Correspondant .

Parution
LE MUTILE DE L'ALGERIE N° 355 DU
DIMANCHE 29 JUIN 1924.

le 18.09.2009

MONUMENT AUX MORTS  LE TELAGH

Après diverses recherches concernant nos Anciens Combattants du Telagh
figurants au Monument Aux Morts qui a été détruit, un grand Merci
à Daniele NOLL née ALONZO qui a pu obtenir ces renseignements auprès
d' un correspondant au Telagh et à qui j'adresse mes remerciements .
Sur la photo du monument aux morts du Telagh des noms figurent mais sont
illisibles malheureusement ,Enormément de personnes n'y figurent pas mais se
sont illustrées dans les deux grandes Guerres Mondiales.
Un grand Merci également à Colette Garcia , Norbert Tognet, Henry Durand et
Jean-Pierre Lazar.

Julio .

Belle initiative !..
Rechercher ce qu'est devenu notre monument aux morts est une idée merveilleuse. Je me souviens de ces manifestations patriotiques où l'école publique était présente. Un élève citait le nom de la victime et les autres répondaient "mort pour la France". Tous les noms de ces héros n'étaient pas gravés sur les plaques mais ils n'étaient pas oubliés et je peux dire que de nombreux télaghiens se sont sacrifiés pour la FRANCE. Certains sont encore en vie et c'est avec plaisir que j'ai pu lire dernièrement que l'un d'eux

  • Quito ARNAL - Grand invalide de guerre a été élevé en grade dans la Légion d'Honneur. Bravo et merci à lui.

Pour la liste je pense  aux autres Anciens Combattants du village et plus particulièrement à

  • Joseph ORTEGA gérant le bar où le CEFI avait son siège (Corps expéditionnaire français).

  • Louisou VERNHES  (Grand blessé de guerre)..

  • Alain MIMOUN  né en 1921 .. et d'autres..


Jean-Pierre LAZAR


Bonjour,

D'après les déclarations des anciens, je vous informe que:
 
A - la sculpturale statue en bronze représentant un Poilu a été ensevelie pendant la construction de l'actuelle cité administrative du Télagh ,probablement l'année 1978 selon certain témoignages .


B - Quelques personnes nommées sur la pierre :

  • ALFRED    CERNA
  • ANTOINE  FRANCOIS
  • ANTOINE  FERNANDEZ
  • ANTOINE  GOMEZ
  • PIERRE      GARCIA
  • KHELIFA    TALBI
  • BELAHIA    MOUFFOK
  • CHARLES  VERA
  • JULES        SEGURA
  • PIERRE      LAZAR
  • ........          BALLESTER

A bientôt .Cordialement.

le 18.09.2009

ANCIENS COMBATTANTS  LE TELAGH

Après diverses recherches concernant nos Anciens Combattants du Telagh
figurants ou pas au Monument Aux Morts qui a été détruit probablement vers 1978, un grand Merci à Henry DURAND qui a pu obtenir ces renseignements auprès des anciens, musulmans toujours vivants au Telagh et à qui j'adresse également nos remerciements .
J'ai complété avec certaines informations que l'on m'avait adressé .

julio


Monsieur Durand,
j'ai bien reçu votre message, par internet, mais désolé je n'ai pu
trouver en entier tous les renseignements que vous sollicitez.
En effet je me suis rendu aussitôt reçu votre message à la mairie de Telagh,
hélas les services des archives de la commune ne détient plus les archives
coloniales tous les documents de la période coloniale ont été reversés au
pilon des Archives Nationales à Alger néanmoins, je me suis rapproché ici et
là auprès de quelques vieux télaghiens encore en vie qui ont pu donner
quelques informations de combattants dont les noms ci-après:

  • MOUFFOK Belahia  né le 07 Octobre 1922 à Telagh mort en Indochine en 1954 (Bataille de Dien Bien Phu) Médaille Militaire et Croix de Guerre.

  • Khelifa TALBI  (Indochine)

  • CERNA Alfred  (Aviateur - Bataille de Dien  Bien Phu. mort en Indochine 1954)

  • GARCIA Pierre  mort en Indochine en 1954

  • FERNANDEZ Antoine:  mort à Cassino ( Campagne d'Italie le 08-02-1944 )

Quand aux guerres 1914-1918-1939-1945, aucune information
cependant j'ai pu avoir des renseignements de quelques combattants rescapés
des 2 Guerres.

  • Jean PELISSON: né le 06-11-1915 à Sidi Bel Abbes installé à Zegla, parti
en régiment en 1936 au 157 éme R.A Nice (France).
Fut Maire à Zegla ,Merine aujourd'hui.

  • Clément KALFONT:  d'origine juif l'un des premiers commerçants installé au
Telagh né le 12-06-1892 à Sidi Bel Abbes (Croix de Guerre 1914-1918).

  • BERNABEU Pierre:  né le 15-12-1907 à Telagh (vaillant combattant) en
1939-1940 Campagne 2em Spahis Algériens.

  • Jean-Francois FAUCHEZ :  né le 18-09-1894 à Telagh (mobilisé en 1914 blessé
en Champagne ( France ) le 11-11-1915 (Médailles des blessés commémorative Croix du Combattant.

  • Claudius DE FRANCE:  né le 21 juin 1886 à Dompierre sur Besbre (Allier)
France - Secrétaire Général de la mairie de Telagh et Correspondant au
journal L'Echo d'Oran .
Guerre 1914 - 1918 (36eme Régiment d'Infanterie à Clermont-Ferrand (FRANCE)
blessé pendant la campagne d'Alsace à Bayecourt France.
(Croix du Combattant - Croix de Guerre).

Je termine par cette phrase,

(tout passe et repasse et s'efface dans l'espace, sauf les souvenirs)


Nota:

  • Clément kALFONT décédé en 1957 à Telagh.

  • BERNABEU Pierre a rejoint la Métropole après l'indépendance (décédé).

  • Jean-Francois FAUCHEZ: décédé avant la Guerre d'Algérie.

  • Claudius DE FRANCE décédé en France après l'indépendance.

LE CULTE DES MORTS AU TELAGH (Oran)

Après diverses recherches concernant nos Anciens Combattants du Telagh
figurants au Monument Aux Morts qui a été détruit, un grand Merci
à Daniele NOLL née ALONZO qui a pu obtenir ces renseignements auprès
d' un correspondant au Telagh et à qui j'adresse mes remerciements .

Article de notre correspondant en date du 1er Novembre
du Journal "LE MUTILE DE L'ALGERIE"

  • A l'occasion de la fête de la Toussaint 01 Novembre,sur la patriotique
initiative des mutilés de guerre du Telagh,une pieuse cérémonie s'est déroulée
devant le monument des enfants de la commune morts pour la France.
  • C'est que, malgré sa modestie, le petit village du Telagh compte 130 héros
morts au champs d'honneur.

  • A trois heures de l'après-midi, toute la population s'est rendue en cortège au
monument ou se trouvait déjà le clergé et les enfants des écoles .
  • Après les prières lithurgiques , les mutilés de guerre ont alors déposé, à la base
du monument, une superbe couronne portant cette inscription
" Les Mutilés et réformés de la grande guerre à leurs frères, morts pour la France".
  • Les fillettes des écoles ont alors entonné un chant patriotique et
Mr Cambon, Maire du village a prononcé le discours suivant:

      Mesdames,Messieurs,

  • Le temps dit-on,est un grand maître qui aplanit bien des difficultés, efface
parfois les choses et les gens et tue jusqu'au souvenir.
  • Il ne saurait cependant en être ainsi de la religieuse pensée que nous gardons
à ceux que la grande guerre a ravi à notre affection, et le temps ne saurait effriter
ce souvenir toujours présent à notre mémoire.
  • Comment d'ailleurs oublier que:si elle résiste encore aux assauts furieux de ses
ennemis implacables, c'est grâce à l'abnégation de ses enfants ?

  • La France entière a contribué à la sauvegarde de son droit à la vie,puisqu'un
impérialisme allemand avait caressé le projet de nous asservir, et certes, nous
n'avons pas aujourd'hui à discerner les mérites de chacun. La reconnaissance
du pays doit aller vers tous ceux qui ont couru les dangers de la grande guerre
ou qui, par tous les moyens ont aidé à la victoire.

  • Beaucoup de combattants sont revenus invalides, malades ou mutilés, inclinons
nous devant ces héros qui ont souffert du fait de la guerre.
  • D'autres et il y en a 1500 , ne sont jamais revenus, arrosant de leur
sang généreux les vastes champs de bataille.
  • La commune du Telagh , à elle seule , en compte hélas 130.

  • Mesdames, Messieurs, au nom du Conseil Municipal, au nom de vous tous ,je me
découvre très respectueusement devant le mausolée symbolique que nous avons
élevé à la mémoire des chers enfants du Telagh morts pour la France.
  • Le camarade Journu a alors remercié l'assistance pour être venue si nombreuse
à cette fête du souvenir, puis la foule se retire silencieuse et recueillie.
  • Nos félicitations aux organisateurs, les camarades Pastor, Gaudin et Journu , ainsi qu'à M. Le Maire du Telagh pour son aimable concours .

de notre Correspondant.

LES NOTABLES DU TELAGH avant 1962

ALGERIE BIOGRAPHIQUE (L'ORANIE TOME I)
Paul Bellat - Paul Sicart


  • ÉTIENNE CAMBON:
Né le 05 octobre 1876 à Montpellier (Hérault). Maire du Télagh, agriculteur, viticulteur, arrivé en Algérie en 1891 avec ses parents, il s'installe au Télagh en 1903. En 1919, il est élu maire, sous sa municipalité ont été édifiés: L'école de filles, la mairie, la poste, le stade, la grande place,... les trottoirs ont été élargis et améliorés, le percement de la montagne de Bossuet avait été entrepris pour permettre l'alimentation du village en eau potable.
De 1946 à 1951, il était le vice président du conseil général d'Oran.


  • PIERRE BERNABEU
Entrepreneur de travaux publics. Né à Télagh le 15 décembre 1907, simple manoeuvre, ouvrier maçon, il a fondé une entreprise de travaux publics  en 1933.
En service commandé en 1943 à Turgot Plage, il fait une chute d'un échafaudage à la suite de quoi, il reste estropié, il est pensionné à 75%. Membre de la commission municipale P.E sous le régime du maréchal Pétain, il est ensuite élu conseiller municipal avec la liste Cambon en 1947. Il donne bientôt sa démission. Il avait acquiert en 1949 une propriété rurale de 180 hectares, puis en 1951, une deuxième propriété en bordure du village.
Ces exploitations peuvent servir de fermes modèles tant par l'organisation du travail qui s'y accomplit que par la qualité rare des plantations.
Toujours à l'avant-garde du modernisme, Mr Bernabeu a fait  construire une splendide villa, qui représente le joyau de la cité. Il manifeste ainsi son désir de voir le centre qu'il aime devenir un jour prochain Sous-préfecture.
En 1952, pour quelques voix seulement, il n'a pas été élu maire.
Mr Bernabeu a été un vaillant combattant en 1939-40; il a fait la campagne de France avec le grade de Maréchal des logis au 2eme Spahis Algériens.-


  • CLAUDUIS DE FRANCE:
Secrétaire de maire, né le 21 juin 1886 à Dompierre Sur Besbre (Allier), arrive au Télagh en 1931 et occupe immédiatement les fonctions de secrétaire général de mairie depuis 1950, il est officier du ministère public. Correspondant de "l'écho d'Oran", il a servit l'armée française pendant 12 ans au 36eme régiment d'infanterie à Clermont-Ferrand, il a fait la guerre 1914-18 et blessé pendant la campagne d'Alsace à Bayecourt.
Le secrétaire général de la mairie du Télagh est titulaire de la croix du combattant et de la croix de guerre.


  • Dr ROBERT LACHEZE:
Médecin de la santé, né le 17 mai 1916 à Paris (15ème arrondissement) sortant de la faculté de Toulouse le 22 février 1944, pratique d'abord à Saint-Lys (Haute Garonne) puis il est mobilisé, il arrive au Télagh le 03 février 1946 comme médecin de la santé ou il rallie la sympathie de toute la population.
Passionné pour l'aviation civile, il est vice président de l'aéro-club de Sidi Bel Abbès.


  • FILLOL ALBAN ROBERT:
Receveur des contributions diverses au Télagh. Né le 22 mars 1913 à Agen (Lot et Garonne) arrivé le 15 octobre 1935 au Télagh comme stagiaire et repart le 1er novembre 1938 pour y revenir comme receveur le 20 Novembre 1942.
Président de la fédération nationale d'action catholique. Grâce à son impulsion, un clocher de 21 mètres à l'Eglise Saint-Jean Baptiste a été construit. L'apport gratuit de matériaux de construction a permis l'aménagement du stade et de la salle d'œuvre Charles de Foucauld, la construction de la colonie de vacances de Notre Dame des Monts, elle comprend une piscine et un bâtiment de 41 mètres sur 8 mètres à 1160 mètres d'altitude. En 1953-54 elle a reçu plus de 120 enfants.-


  • CLÉMENT KALFON:
Commerçant au boulevard de la république au Télagh. Né le 12 juin 1892 à Sidi Bel Abbes. Âgé de trois ans seulement, il arrive avec ses parents au Télagh. C'est l'un des premiers commerçants installés dans ce centre. Depuis trente ans, il est conseiller municipal avec la liste Cambon.
Pendant la grande guerre 1914-18 sa conduite héroïque lui a valu la croix de guerre.-


  • JEAN FRANCOIS FAUCHEZ:
Né le 18 septembre 1894 à Télagh, agriculteur, deuxième adjoint de la municipalité de Parmentier. Son père était forgeron au Télagh.


  • GEROME FERNANDEZ:
Né le 26 mars 1908 à Télagh, agriculteur. Après s'être fixés à Deligny ses grands parents viennent ensuite au Télagh en 1877.
Alphonse Fernandez consacre sa vie à la culture et en 1922 ce sera le tour de Gérôme d'assurer la gestion de la propriété familiale, il sera mobilisé de 1939 à 1940 dans l'artillerie ou il effectuera les campagnes de France et de Tunisie avec la 64éme division, il sera élu premier adjoint de Zégla en 1952 sous la municipalité de Pelisson, son frère Antoine mourra à Cassino (Italie) le 8 février 1944.-


  • ALAIN MIMOUN
Né le 01.01.1921 à Le Telagh
Sportif de très haut niveau ,85 fois sélectionné en Equipe de France.
Vainqueur des J.O  Jeux Olympiques le Marathon de Melbourne en 1956.
A 87 ans il est décoré Grand Officier de la Légion D'Honneur par le Président
Nicolas Sarkozy.
A fait son service militaire dans le Régiment des Tirailleurs
Algériens ,puis au 8em " Génie et Sapeurs".


  • VEUVE PELISSON NEE RICHARD ELISE:
Née le 6mars 1886 à Montgardin ( Hautes Alpes ) en France, cultivatrice, planta 95 hectares de vigne, propriétaire  de deux domaines (Télagh, Zégla), présidente de la cave coopérative de Télagh.-

LE TELAGH - LE LEXIQUE

Aam El Boun: Période pénible, difficile à supporter pour les populations musulmanes, se situe entre 1940-43. Durée pendant laquelle tout manquait. Les pénuries de toutes sortes.
  • Algérie Libre: Titre du journal des nationalistes-indépendantistes algériens (vendu secrètement au Télagh"1947-48" par Tahar Hadjar.
  • Agha: Chef musulman désigné par l'autorité française. (Il est au dessus du caïd).
  • A.L.N: Armée de Libération Nationale.
  • Aoula: Réserve alimentaire Familiale.
  • Arch: Tribu (Berbère: Taqbilt).
  • Ardh: Terre : -Communale: Appartenant à la commune. -Domaniale : Appartenant au domaine public.
  • Melk : Propriété privé.
  • Arch : Appartenant à la tribu.
  • Sebga : Collective après distraction des parties couvertes d'alfa. - Arrondissement-Sous Préfecture: Daïra.
  • Autochtone-Indigene: Originaire, natif du pays. Qui n'y est pas venu par émigration.
  • Ayla: Famille (Berbère:Akham).

  • Bachadel Chef: Responsable de la justice musulmane.
  • Bereh: Annonceur.
  • Bey: (mot turc) Haut fonctionnaire, officier supérieur dans l'empire Ottoman.
  • Beylec: Appartenant au BeC
  • Caid: Chef musulman désigné par l'administration française à la tête d'un douar.
  • Caiyada: Pouvoir exercé par un caïd.
  • Chaouch: Appariteur.
  • Chih: Armoise (Artemisia Alpa).
  • Commune Mixte: Jusqu'en 1962, les institutions communales ont été régies par divers textes. Les communes mixtes englobant plusieurs douars et tribus étaient administrées par un fonctionnaire de l'autorité coloniale: (l'administrateur), lui même secondé par les caïds locaux. A l'intérieur des communes mixtes avaient été crées des centres municipaux dotés de l'autonomie financière et gérés par une municipalité issue du deuxième collège (celui des algériens). Néanmoins ces centres étaient sous la tutelle de l'administrateur de la commune mixte.
  • Commune de plein éxercice: Avait une organisation proche de l'ensemble des communes françaises. Ce type de commune existait là ou la population européenne était importante.


  • Dar El Askri: Maison du soldat.
  • Djemaa: Assemblée des chefs de famille.
  • Douar: Village arabe (Sous fraction, sous clan) (Berbère: Adroum).
  • Douro: Unité monétaire.


  • Fellaghas: Combattants Algériens.
  • Fida : Guérilla urbaine.
  • Fidai: celui qui se sacrifie, car il a peu de chance d'échapper à la suite d'une action urbaine.
  • F L N  :  Front de Libération Nationale

  • Garde Champêtre: Employé communal, préposé à la garde et la surveillance des propriétés rurales.
  • Guetna: Camp de regroupement(Cercla).
  • Gourbi: Habitation rudimentaire traditionnelle
y.
  • Bicot: Chevreau, cabri (petit de la chèvre).
  • Bosquet: Groupe d'arbres ou d'arbustes, petit bois, buissons.
  • Bottar: Nom d'un gros colon terrien de la région.
  • Bouzoulay: Nom de l'oued traversant l'est du Télagh.


  • Hadri: Citadin.
  • Hakem: Administrateur (Mastatour).
  • Halfa: Alfa (Stipa Tenacissima).
  • Haouita: Petit pourtour de pierres, effectué à la mémoire d'un saint.

  • Kheima: Tente.
  • Kheima Kebira: Grande famille d'origine noble.
  • Khélie: Viande salée, sèche.
  • Koubba: Monument élevé sur la tombe d'un marabout.

  • Légion Etrangère: (La Lijou) Formation combattante interarmes de l'armée française composée d'étrangers sous commandement français. Elle a été crée sous le régime Louis Philipe, par ordonnance royale du 10 mars 1831, afin de servir en Algérie. Son quartier général a été installé à Sidi Bel Abbés. Il y restait jusqu'en 1962.

  • Mandra: Endroit de battages des céréales.
  • Matmoura: Grenier souterrain.
  • Marabout: Saint personnage, objet de la vénération populaire durant sa vie et après sa mort.

  • Nader: Meule de fourrage ou de foin.

  • O.A.S: Organisation de l'Armée Secrète. Organisation clandestine française qui tenta par la violence de s'opposer à l'indépendance de l'Algérie après l'échec du putsch d'Alger (1961).

  • Patta Rana: (mot espagnol). Pattes de rainette (grenouille). Surnom de Mired Abdeslem, ancien cordonnier au Télagh.
  • Poste T.S.F: Abréviation de "télégraphie sans fil". Radio du FLN émettant du Nador (Maroc).
  • Préfecture: Wilaya.

  • R.E.I: Régiment Etranger d'Infanterie.
  • 2éme Régiment: Mis sur pied en 1856, il vient renforcer le 1er R.E.I basé à Sidi Bel Abbés. Ce corps a constitué ainsi dés le début une armée de bâtisseurs. Ils seront utilisés dés leur installation, d'abord provisoire pour la création et le développement des centres de colonisation de la région, là ou préexistaient souvent des hameaux indigènes. Les raisons stratégiques du choix du Télagh sont alors les suivantes:
  • Surveiller et s'infiltrer dans le territoire des tribus de la région.
  • Y implanter des colons et les aider à s'y maintenir.
  • Conserver ouverte la route du sud menant d'abord à Dhaya puis au Sahara. C'est pourquoi une des taches prioritaires confiées au 1er régiment a été l'aménagement, l'entretien et le contrôle de cette route, entamée dés 1842-45 et donc avant même la fondation du centre de colonisation de Sidi Bel Abbes.

  • Roumi: Nom donné par les musulmans aux chrétiens.
  • Torjman: Interprète judiciaire.
  • Touiza: Entraide collective.
  • Tourizé: Naturalisé. Acte par lequel l'état Français accorde par décret la nationalité à un étranger qui l'a demandée, garantissant son assimilation aux "mœurs, habitudes, coutumes et usages" nationaux.

  • Spahis: (mot turc) (Sbayess). Cavalier de l'armée Française appartenant à un corps crée en 1834 en Algérie.

  • Ziara: Visite pieuse, et par extension, offrande à un marabout.
  • Zriba: Enclos pour le troupeau de moutons.

Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH Lexique

LE TELAGH CERTIFICAT D' ETUDE

Merci à Francine COGNET née Segura
pour nous avoir adressé ce document
où nous pouvons apercevoir beaucoup
de noms connus du village .

Merci d'utiliser la loupe pour agrandir

Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
Certificat le telagh

LE TELAGH - ANNUAIRE avant 1962

Page d'annuaire LE TELAGH avant 1962.
Un grand Merci  à Nicole FAURE née RAMON
pour cet envoi.

Merci de cliquer sur le Bouton-Lien en bas
si vous souhaitez lire et imprimer le texte .
LE TELAGH - Annuaire1962.jpg

TRADUCTION DE LA PAGE

MUSIQUE


Bonjour un lecteur de musique à votre
disposition pour rendre plus agréable
la visite du site 290 Chansons.
Vous avez la possibilité de faire pause,
passer à la chanson suivante afin de
l'écouter avec les flèches  vers la droite .
Ou ne rien faire et les chansons défilent
les unes après les autres.







Crée Lauyan Toweb Segura Copyright © 2008.Tous droits réservés.                                                          Mise à Jour:mercredi 20 juin 2012